La communauté de pratiques, un outil pour améliorer le dispositif de participation du développement du service de suivi des zones humides en Afrique de l’ouest
L’approche participative au cœur de nos préoccupations
Dans la perspective de soutenir les activités du projet Gestion Durable des Zones Humides en Afrique de l’Ouest (GDZHAO) et de contribuer à l’amélioration de la performance et de l’efficacité du projet, il demeure primordial de mettre en place une communauté de pratiques (CP) composée essentiellement des parties prenantes clés en charge de la gestion des zones humides.
L’objectif global de la mise en place de la communauté de pratiques du projet GDZHAO est de créer un cadre formel de partage d’expériences, d’expertises et pratiques en matière de gestion des zones humides. La mise en place de cette communauté de pratiques contribue à mettre en œuvre un processus d’apprentissage social émergeant avec des parties prenantes ayant un centre d’intérêt commun : la gestion des zones humides. Ces dernières devront collaborer, partager des idées, apprendre ensemble, trouver des solutions, interagir de manière continue, développer des connaissances et de l’expertise dans leurs domaines d’intérêt. Cette collaboration nécessite un engagement mutuel, une entreprise commune et la mise en place d’un répertoire partagé pour une gestion durable des zones humides.
Ainsi, le Centre Régional de Mise en Œuvre (CRMO), en collaboration avec les entités nationales, membres du consortium, a organisé des ateliers de mise en place des communautés de pratiques dans chaque pays membre du consortium.
L’approche choisie par le CRMO passe par (1) une formation des partenaires dans chaque pays membre sur la méthodologie à (2) la planification des activités de la CP constituée en passant par (3) un atelier national de cartographie des acteurs et de mise en place de la CP.
Les ateliers de renforcement des capacités ont permis de présenter et de former toutes les équipes du consortium GDZHAO soit environ 46 personnes sur la méthodologie et la finalité d’un tel outil.
Plusieurs outils ont été présentés lors de ces ateliers de renforcements de capacités. Il s’agit de :
- un questionnaire en ligne
- la matrice Pouvoir interet
- le logiciel Gephi pour l’analyse et la visualisation des relations entre acteurs
- un document de planification et
- une plan de redaction du rapport de l’atelier
La deuxième étape a été l’organisation de l’atelier de cartographie des acteurs et de mise en place de la CP. C’est l’opportunité saisie pour regrouper l’essentiel des acteurs nationaux sur la question des zones humides pour dérouler la méthodologie qui aboutit à une classification des parties prenantes. Ces résultats doivent permettre aux partenaires nationaux d’en sélectionner pour constituer réellement les membres de la CP.
Ces exercices ont permis de mobiliser plus de 350 acteurs issus d’horizons différents, représentant l’essentiel des catégories dans le processus de développement du service, à savoir des politiques, experts en SIG, associations d’utilisateurs finaux, experts en communication (ex. radios communautaires), etc.
Enfin, la réussite de la CP dépend de son mode de fonctionnement. La CP doit accompagner le partenaire pays, qui en est aussi membre, nécessite des réunions régulières pour discuter de la mise en œuvre et préparer les acteurs dans la phase post programme afin d’assurer la durabilité. Ainsi, un document de planification des activités qui donne un rôle de meneur d’une ou des activités à des membres de la CP plus habilités à assurer leur exécution a été demandé pour constituer un outil de suivi-évaluation et de mesure du niveau d’implication.
Burkina Faso
Côte d’Ivoire
Ghana
Guinée Conakry
Mali
Niger
Gambie