Le rapport sur l’état du climat en Afrique a mis en évidence l’accélération du rythme d’augmentation des températures sur le continent au cours des dernières décennies (OMM, 2023). Les événements climatiques extrêmes sont devenus plus fréquents et plus prononcés : plus de 110 millions de personnes ont été directement touchées par les aléas météorologiques et climatiques en 2022 en Afrique, causant plus de 8,5 milliards de dollars de dommages économiques.
En perspective de la mise en place du fonds dédié à la réponse et au traitement des pertes et dommages sous la CCNUCC, des défis méthodologiques aux implications financières se posent aux pays en voie de développement, à l’instar du Sénégal.
Aussi, une discussion entre acteurs de développement et acteurs humanitaires a-t-elle initiée lors de la COP 28 au pavillon Sénégal ce 6 décembre, afin d’orienter les actions dans ce domaine. Coorganisée par le CSE, NORCAP et ANACIM, elle a noté la participation du FIDA et de ENDA Energie.
La session a fait plusieurs recommandations, dont la nécessité de définir un cadre méthodologique harmonisé d’évaluation des pertes et dommages et les financements requis pour y faire face.